Depuis 2023, le FFSU accompagne la ville de Lamballe-Armor dans l’élaboration d’un diagnostic local de sécurité et la mise en place de sa Stratégie Territoriale de Sécurité. À cette occasion, nous vous invitons à découvrir l’interview de Monsieur Philippe Hercouët, Maire de Lamballe-Armor.
Quel a été l’impact de l’accompagnement du FFSU dans la mise en œuvre de votre projet et de la future stratégie territoriale ?
L’accompagnement du FFSU a eu un impact prépondérant sur plusieurs aspects:
Les élus et les services ont très clairement gagné en expertise sur des phénomènes qui étaient relativement nouveaux sur notre territoire : progression du sentiment d’insécurité, cohabitation parfois difficile sur l’espace public, multiplication d’actes d’incivilités…
Ensuite, le travail conduit a apporté une objectivation nécessaire des problématiques afin de ne pas rentrer dans des débats polarisés sur des sujets qui peuvent s’avérer sensibles.
Enfin, le travail conduit avec le FFSU nous a conforté dans le fait que malgré la taille de notre collectivité, nous devions nous doter d’outils structurants permettant d’apporter des réponses concrètes au territoire ( nouvelle STSPD, Indicateurs….)
Quels résultats avez-vous obtenus grâce à cette collaboration ?
Cette collaboration a permis à la ville d’engager des réponses très rapidement en s’appuyant sur l’équilibre prôné par le FFSU entre prévention, sanction et cohésion sociale :
- Définition des 4 axes de la future STSPD
- Recrutement d’un binôme de médiation sociale
- Armement de la police municipale
- Etude d’un déploiement de la vidéo-protection
Quels sont les projets innovants et les perspectives futures pour la ville de Lamballe-Armor en matière de sécurité et de tranquillité publique ?
Nous souhaitons, au-delà des réponses déjà engagées, aller plus loin dans l’intégration des citoyens dans la coproduction de la sécurité. Les modalités restent à définir mais il est aujourd’hui impossible de conduire des actions sans consulter les habitants qui sont les premières concernées et qui demeurent force de proposition.
Nous réfléchissons également via la présence de nos médiateurs sociaux sur l’espace public, à une prise en charge facilitée des publics en difficulté sur le plan de la santé mentale.