> En quoi s’investir pour la prévention des violences discriminatoires est-il prioritaire pour vous aujourd’hui ?
C’est
une priorité car cela participe au mieux vivre ensemble tant souhaité
dans notre pays et à notre échelle dans notre ville et notre quartier.
De plus notre public est directement concerné, il en devient donc un
devoir pour nous de s’investir. C’est également une problématique mal
connue et mal identifiée, le fait d’avoir des liens privilégiés avec ces
habitantes nous permet d’apporter une plus-value dans l’évolution de la
situation.
> Quels conseils donneriez-vous pour mettre en œuvre une action similaire à la vôtre ?
Être
à l’écoute, comprendre, prendre le temps de partager et proposer sans
jamais forcer. Avoir toujours une attitude bienveillante et rassurante.
Prendre en considération les dispositions et les freins de chacuns.
S’engager à hauteur de ses compétences et ses possibilités. Inclure et
travailler en partenariat avec les instances et associations locales.
> En quoi postuler au PPD était-il important pour vous et que vous apporte le fait d’être lauréat ?
Il
était important pour nous de faire connaître cette problématique à
grande échelle et de partager des solutions potentiellement
transposables à d’autres violences similaires.
Le
fait d’être lauréat, nous encourage dans notre action et cette
reconnaissance nous apportera également un certain crédit non
négligeable pour élargir notre champ d’intervention, développer notre
action et obtenir des financements allant dans ce sens.
> Quelles sont les perspectives de développement de votre action ?
Proposer
plus de temps de rencontre, d’échange et d’interaction entre les femmes
et les jeunes notamment dans le milieu scolaire pour faire tomber les
barrières et les préjugés.
Mener
une campagne d’affichage en lien avec le CLSPD de la ville de
Vitry-sur-Seine interpellant les habitants, luttant contre les
stéréotypes et dénonçant la situation.
Mais
dans un premier temps, nous avons un travail de rapprochement à
effectuer avec ces femmes car la crise sanitaire actuelle a accentué
l’isolement de certaines : entre communauté montrée du doigt et peur de
la maladie beaucoup préfèrent depuis mars rester en retrait et à
l’écart.
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